Nous avons récemment été informés d’une invention particulièrement dangereuse pour nous autres sorciers. En effet, des chercheurs moldus auraient dressé des hérissons à la reconnaissance des êtres magiques, les hérissons se roulant en boule à l’approche d’un sorcier ou d’une créature magique. L’affaire nous a été rapportée par un propriétaire de Croup désireux de garder l’anonymat. Selon ses dires, alors qu’il promenait son animal dans les alentours d’une communauté magique, il vit non loin de lui un homme vêtu d’une blouse blanche penché sur plusieurs hérissons qui se roulèrent en boule à son approche en poussant de petits cris aigus. L’homme en blouse, un chercheur selon toutes apparences, leva alors des yeux étonnés et réjouis vers notre pauvre témoin qui s’en fut à toutes jambes.

Il faut dire que la période des fêtes n'est pas forcément des plus gaies. Si l'image du foyer heureux et aimant a le bon ton dans les mœurs populaires, c'est loin de représenter la pensée de la majorité ! Plus de la moitié de nos concitoyens considèrent que la quête des cadeaux de Noël représente une corvée. Certains même se nomment comme étant des "Aventuriers des cadeaux perdus" par rapport à la marée humaine qu'ils doivent surmonter sur le Chemin de Traverse pour faire leurs emplettes. 

Les sorcières sont souvent en première ligne pour braver le froid, la foule et les prix parfois exorbitants, et sont donc les plus angoissées : 53% se disent stressées, soit près de 4 points de plus que l'année passée. Résultat : plus de la moitié des sondés (52%) annoncent que la quête des cadeaux est une véritable épreuve*. 

Heureusement par rapport à nos compatriotes moldus, si le foulard rose bonbon offert à la tante Monique ne correspond pas (ou plus) à ses goûts, un coup de baguette et pffout, on change la coloration. Selon ce même sondage, la crainte d'un présent mal assorti est 10 points plus bas chez les sorciers que chez les moldus. 

La cohue n'est pas le seul problème, mais également la dévaluation du Gallion après le Brexit qui instaure un climat moins propice aux dépenses. Quand on voit que le prix d'une aile de dragon a plus que doublé en quelque mois, les sorciers ont raison de s'inquiéter sur le coût de leur tablée de Noël. Avec un budget de plus en plus contraint, les ménages vont devoir se retourner vers d'autres alternatives pour recréer la fameuse "ambiance de Noël". 
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Mais je suis sure que vous aurez plein de bonnes idées pour passer quand même de bonnes fêtes de Noël. 

*Cette étude a été réalisée du 5 au 15 novembre auprès d'un échantillon de 2095 sorciers et moldus, représentatifs de la population britanique.
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Sommes-nous seuls dans l’univers ? Cette grande question traverse les âges, les frontières magiques et moldues, et nombreux sont ceux qui se sont interrogés sur l’existence, ou au contraire, l’absence de vie, d’êtres évolués, différents ou semblables, ailleurs. Deux axes de réflexion découlent de cette interrogation : la solitude, et avec ça, le côté « nous sommes les seuls, il n’appartient qu’à nous de perdurer la vie » avec en parallèle « si la vie s’éteint sur notre Terre c’est fichu pour toujours » ; et la seconde, ce que j’appellerai « le partage » : effectivement, quand on pense à "vie extraterrestre", on se représente souvent une civilisation au moins aussi évoluée que la nôtre, voire parente à la nôtre! Peu de sorciers interrogés pensent que "vie extraterrestre" fait aussi référence à une simple cellule, au mieux un arbre, encore moins un animal. Plus souvent, il est question d’imaginer des animaux magiques, des sociétés évoluées (comme les Moldus), ou voire même des mondes magiques. Pourtant, la création du monde magique, tel qu’il existe sur Terre aujourd’hui, a une très faible probabilité d'exister ailleurs dans l'Univers.  La vie extraterrestre existe-t-elle vraiment ? ​