Le quotidien d’une rédaction sorcière est quelque chose de trépidant. On s’interpelle, on donne l’ordre du jour, on court répéter la grande info à son voisin. On envoie parfois un Silencio à qui veut nous couper l’herbe sous le pied, la chef se lance un Sonorus pour couvrir tout ce poulailler. Mais pour aujourd’hui, Laya est restée tapie dans le grenier de la rédaction à lire une journée de la vie de Hercule Waltham, crieur public en 1890. Et elle s’est sentie assez honteuse des Silencio qu’elle avait pu envoyer ces derniers temps... |
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NdlR : Suite à de vives perturbations météorologiques sur toute la région le 31 octobre, qui a retardé l’arrivée de nos dépêches, il nous a été impossible de vous délivrer cet article à la date prévue. À ceci a été ajoutée une forte épidémie de rhumes foudroyants durant laquelle la pénurie de Pimentine annuelle s’est fait sentir. La rédaction de la Gazette présente toutes ses excuses à ses lecteurs et leur prie de ne pas envoyer de Beuglantes par souci de courtoisie, certains de nos rédacteurs étant encore légèrement fragiles physiquement.
Dans la soirée du 31 octobre est venu le moment de la grande annonce, celui que tous attendaient avec impatience. Les paris allaient bien train ce matin-là dans les couloirs de l’académie de Beaubâtons, étrangement remplis d’élèves en robes noires et rouges au milieu des robes bleues, bordées de fourrures ou d’écharpes rayées. Cette année, pour la nouvelle édition du tournoi, les paris portaient autant sur les noms des potentiels nouveaux choisis par la Coupe que sur la maison du Champion de Poudlard, avec une préférence notoire pour Gryffondor (sûrement une réminiscence du vainqueur du dernier tournoi) que sur le nombre de protestations, de duels engagés entre les élèves et la couleur du chapeau de Madame Maxime. Rappelons que la sécurité était un enjeu majeur de cette édition, les élèves non majeurs étant définitivement interdits d’accéder à la coupe, elle-même sous surveillance de personnes tierces et parfaitement neutres et entraînées. D’aucuns avanceront que ce n’était clairement pas ces mesures qui ont empêché le sortilège de Confusion d’atteindre la Coupe lors de l’édition de 1994, mais nos sorciers-vigiles ont clairement assuré être parfaitement entraînés pour éviter toute erreur, maléfice ou autre ruse. NdlR : Suite à de vives perturbations météorologiques sur toute la région le 31 Octobre, qui a retardé l’arrivée de nos dépêches, il nous a été impossible de vous délivrer cet article à la date prévue. A ceci a été ajoutée une forte épidémie de rhumes foudroyants durant laquelle la pénurie de Pimentine annuelle s’est faite sentir. La rédaction de la Gazette présente toutes ses excuses à ses lecteurs et leur prie de ne pas envoyer de Beuglantes par souci de courtoisie, certains de nos rédacteurs étant encore légèrement fragiles physiquement.
À peine l’année scolaire commencée pour nos petites têtes blondes que le Tournoi tant attendu démarre en fanfare. En effet, l’accueil des deux écoles concurrentes dans le pays hôte est toujours un moment très attendu, permettant non sans émotions de montrer ses plus beaux atours devant les yeux ébahis de toute une école prête à les accueillir. Bien évidemment, la réputation de Beauxbâtons étant ce qu’elle est, la barre était haute pour impressionner l’assemblée, mais nos reporters sur place nous ont toutefois bien affirmé que le pari avait été relevé haut la main par les délégations de Poudlard et de Durmstrang, fiers comme des hippogriffes. Le coeur de la capitale française bat à tout rompre, alors qu’il y a deux ans, des moldus armés n’ont semé que mort et désarroi. Des événements tragiques qui sont toujours dans les mémoires, ayant transformé une soirée festive de novembre en véritable cauchemar. Si les moldus ont usé de leurs téléphones portables pour passer les informations, les sorciers ont quant à eux communiqué avec leurs patronus, reprenant un vieux réflexe pour certains. L’entraide a été la clé de voûte pour limiter la barbarie. Mais nombreux sont ceux qui sont tombés ce soir là. Hommes, femmes, moldus, sorciers, français, britanniques et tant d’autres morts qui ont anéanti un pays entier, mais également l’Europe Occidentale. Parmi les victimes, nous comptons cinq sorciers britanniques venus pour s’abreuver de la musique moldue. Et c’est en leur mémoire, et pour tous les autres que le Ministre de la Magie, Kingsley Shacklebolt s’est déplacé ce jour-là: “La coopération internationale sorcière et moldue qui s’est mise en place a été essentielle pendant et après les événements. Il était important pour moi d’être présent ici aujourd’hui” Il y a un an, se tenait le premier concert depuis les événements au Bataclan par un chanteur nommé Sting, qui avait mis la capitale en émoi. L’émotion n’est pas retombée, et aujourd’hui, une commémoration sorcière a fait suite à celle des moldus, plus discrète mais pas moins émouvante. A cette occasion, le premier ministre a dévoilé une oeuvre qui célèbre la mémoire des victimes, magicalement implantée sur la Place de la République, qui est devenu spontanément un des hauts lieux de rassemblement. “La blessure pour nous tous est toujours béante. La cicatrisation est difficile et nécessite une commémoration et un monument qui permet à la fois de célébrer la mémoire des victimes, mais aussi de laisser un message à notre futur ”, a déclaré Kingsley Shacklebolt avant de déposer des fleurs au pied du monument.
En plein refrain de son tube Back to Blues, Angie a progressivement vu sa longue chevelure noire fumer de plus en plus, et soudain, prendre feu… dans les tons bleus et mauve. Les spectateurs du premier rang ont témoigné que leur Angie adorée avait dû se lancer dans des expériences capillaires mal dosées, d’où un résultat détonnant. Fort heureusement, plus de peur que de mal! Angie a pu diriger un Aguamenti bienveillant sur sa tête, et a finalement lavé et lâché ses cheveux au naturel, pour continuer son concert en toute sécurité.
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