La modification des coefficients : une bonne idée ?
Il y a deux ans, le Ministère de la Magie avait annoncé sa volonté de modifier les coefficients de certaines matières à Poudlard. Le Ministère souhaitait baisser les coefficients de la botanique au profit de l’Histoire de la Magie. Si le changement n’a eu lieu que pour ces deux matières, le remaniement a fait couler beaucoup d’encre ! Karl Grant, secrétaire à l’Enseignement scolaire magique, s’était alors justifié : « Par les temps qui courent, et étant donné notre Histoire, il vaut mieux insister sur cette matière afin que les étudiants intègrent dès leur plus jeune âge pourquoi il faut combattre contre les Forces du Mal ». Une initiative critiquée par beaucoup de parents d’élèves qui jugent au moins aussi important de connaître la botanique que notre passé sorcier, car il faut connaître la botanique pour préparer les potions. Argument balayé d’un revers de main par les politiciens estimant qu’il suffit d’acheter les ingrédients et de suivre le livre d’instructions. À la vue de ces informations, il paraît facile d’évoquer cet argument comme la conséquence de cette baisse de régime – surtout lorsque l’on sait que la botanique est une manière particulièrement affectionnée par les élèves, contrairement à l’Histoire de la Magie.
Des professeurs moins bien formés ?
Autre hypothèse évoquée : des enseignants moins bien formés à superviser une classe. Si la rigueur a toujours a été de mise à Poudlard, la gestion du comportement des élèves a été de moins en moins étudiée lors des formations des instructeurs. Le professeur de botanique Neville Londubat révèle : « On n’a pas vraiment eu d’indications pour apprendre à gérer les conflits avec les élèves. C’est une véritable carence pour nous aujourd’hui avec tous ces étudiants qui nous testent ». Ainsi, si les enseignants sont toujours plus performants dans leurs matières respectives, la plupart sont incapables de diriger une classe. Difficile donc pour les étudiants de rester attentifs en cours avec des camarades dissipés. Imposer une formation pédagogique aux professeurs en poste ou désirant accéder au métier mériterait réflexion. Une idée lancée il y a plusieurs années déjà, mais qui a toujours été prise de haut par nos structures gouvernementales. Perçue trop souvent comme "superflue" ou même "trop moldue", cette méthode pourrait pourtant être une solution accessible et simple à un problème trop longtemps ignoré.
Et vous, quelle est votre théorie sur les résultats catastrophiques des B.U.S.E ?