Notre envoyée spéciale Laya a suivi la troupe d'artistes en furetant un peu partout en coulisses.
Il contemple d'un dernier tour d'horizon ce qui fut sa boutique pendant les 35 dernières années, et se souvient d'une galerie de personnages rencontrés, aimés, observés, aidés, de 1980 à 2015.
Lucilia, qui songe à son idéal amoureux, Finn qui s'acharne à poursuivre son rêve de maître de Potions, Philip qui s'engage sur une sombre pente, Mrs Meadowes qui tente de s'occuper au mieux de toute sa famille et Garwyn, coursier au Ministère de la Magie. Le quotidien d'une scolarité à Poudlard, l'apparition du Nimbus 2000, le hit parade sur la RITM entre les Croque-Mitaines et les Chouettes Effrayantes, les Bulles Baveuses cachées dans les poches, l'assassinat de Jenkins Leroy…
Une époque riche en événements dont nous nous souvenons avec émotion au travers de personnages et d'actualités.
J'interprète le personnage de Lucilia, une élève Serdaigle qu'on voit grandir pendant plusieurs années. De prime abord, elle est douce, romantique et facilement impressionnable. Et au fur et à mesure, elle s'endurcit, forme ses opinions elle-même et réfléchit davantage à ce qui l'entoure. J'aime beaucoup exprimer la manière dont elle gagne en maturité au fil des rencontres et des évènements. Dans ses numéros musicaux, on passe doucement de la tendre balade romantique à des numéros rythmés, charismatiques et très entraînants. Je trouve que c'est une jolie manière de montrer son évolution, notamment son regard décalé, mais lucide sur Philip. Clara Pierrot, jouant Lucilia | Ca a été à la fois un tour de force et un vrai bonheur de replonger dans la culture musicale de ces 30 dernières années pour écrire les chansons de Salut les Sorciers ! Les numéros musicaux doivent rappeler instinctivement tout ce que les tubes de cette époque contenaient de distinctif, voir même de cliché. Je craignais de tomber dans le kitsch ou les souvenirs honteux. Les boys bands moldus avaient quand même un peu plus d'allure que chez nous : quelle idée de tenter des chorégraphies torse nu sur une robe de sorcier ! Mais les comédiens et metteurs en scène sont extrêmement talentueux, et toute l'histoire a une ambiance bon enfant, joyeuse et familiale. Melvin Appleby, compositeur |
Au départ, je ne savais pas vraiment comment aborder les chorégraphies de Salut les Sorciers. Les musiques me parlaient, je trouvais qu'elles se suffisaient à elles-mêmes. Puis je me suis documentée en regardant des clips, spectacles et interviews de groupes et danseurs de cette époque. Il ne m'a pas fallu longtemps pour que mes souvenirs personnels se libèrent, et rajoutent leur touche de vécu à tout ça. Les chorégraphies parfaitement millimétrées des boys bands, les danses de l'été, les tentatives de séduction adolescente sur des slows sirupeux… Certains soirs, après des répétitions de plusieurs heures, la fatigue mêlée aux souvenirs m'ont fait finir en larmes, tant j'étais submergée de nostalgie. Aujourd'hui, je suis enchantée que le public ait tellement accroché et soit replongé en un clin d'oeil dans leurs jeunes années grâce à notre travail ! Alba Iuliovna, chorégraphe | Je l'avoue, c'est la troisième fois que je viens voir Salut les Sorciers. Je trouve formidable que des acteurs de la jeune génération puissent aussi bien interpréter ce qui forme maintenant nos souvenirs. Moi-même, j'ai grandi avec ces histoires et musiques, elles ont rythmé des passages de ma vie. Et les personnages sont tellement intéressants et attachants ! J'ai bien aimé leur look respectifs : chacun a son propre style vestimentaire, en accord avec son caractère. Quand je sors de Salut les Sorciers, j'ai l'impression d'avoir à nouveau 16 ans, des devoirs à faire et mes disques de Francky Platinum ! Geralt Connelly, spectateur |
- du 15 au 30 mars 2016 à Paris (FR)
- du 10 au 22 avril 2016 à Marseille (FR)
- du 1er au 12 mai 2016 à Madrid (SP)
- du 20 au 27 mai 2016 à Barcelone (SP)
- du 3 au 14 juin 2016 à San Remo (IT)
- du 19 au 30 juin 2016 à Cologne (DE)