« Air Pur Évite Toute Émanation » réclame depuis de nombreuses années le droit aux sorciers de pouvoir se vêtir avec des robes, quel que soit l’endroit. Selon eux, le pantalon moldu, que de nombreux sorciers portent pour respecter le secret du Monde Magique, serait une contrainte pour le flux magique. De nombreux affrontements ont par ailleurs eu lieu dans le passé entre les membres de APÉTÉ et le Ministère de la Magie. Des sanctions mineures avaient été prononcées il y a quelques années, sous le motif de « menacer le secret magique en se déplaçant en robe sur les lieux publics » ce qui avait mis la puce à l’oreille à de nombreux moldus. Naturellement, après cet épisode, APÉTÉ s’était rapproché de la Campagne pour une Plus Grande Liberté des Sorciers, afin de limiter le contrôle du Ministère sur toutes les activités du Monde Magique.
Le discours était alors plutôt teinté de militantisme masculin et anti-Ministère : on se rappelle de la manifestation ayant eu lieu sur le Chemin de Traverse en 2009, qui avait été clôturée après un dépôt de slips et pantalons sur les marches du Ministère. Ainsi que les fameux slogans « La Main du Ministère dans Nos Robes », « Pour une respiration de nos Gonades» ou encore « Laissez-moi m’en battre les cou*lles ».
Le discours était alors plutôt teinté de militantisme masculin et anti-Ministère : on se rappelle de la manifestation ayant eu lieu sur le Chemin de Traverse en 2009, qui avait été clôturée après un dépôt de slips et pantalons sur les marches du Ministère. Ainsi que les fameux slogans « La Main du Ministère dans Nos Robes », « Pour une respiration de nos Gonades» ou encore « Laissez-moi m’en battre les cou*lles ».
Si les actions de « Air Pur Évite Toute Émanation » se sont faites plus discrètes ces derniers temps, Archie Aymslowe, leader emblématique du mouvement, n’a pas dit son dernier mot. Il semblerait que le discours prôné par APÉTÉ a changé depuis quelques mois, et ne s’apparente plus à la révélation du Secret Magique pour plus de liberté vestimentaire, mais guide son cheval de bataille vers une autre voie.
En effet, Mr Aymslowe a été aperçu la semaine dernière dans une réunion publique de la Société des Sorcières en Détresse, sur le thème de l’inégalité financière entre sorcières et sorciers. Son discours sur l’inégalité vestimentaire a, semble-t-il, fait mouche : « L’égalité Sorcière-Sorcier ne passe pas uniquement par une amélioration de la condition féminine, mais également par une amélioration de la vie des sorciers. S’ils se sentent opprimés par les pantalons, qu’on leur donne le droit d’être en robe ! » s’est exclamée Millie Bryan à la sortie de cette réunion.
Archie Aymslowe revendique depuis toujours le droit de s’habiller en robe, comme les sorcières. Désormais, au lieu d’appuyer sur le levier « Les Moldus ne doivent pas Nous les Briser » (ancien slogan du mouvement), il oriente habilement son discours sur une égalité des sexes en terme vestimentaire. Mais pas que.
Hier soir, Mr Aymslowe a rencontré des homologues moldus qui militent eux aussi pour l’acceptation de la robe masculine. La rencontre s'est faite sous le sceau du secret magique, néanmoins en jupe. Les grands créateurs de mode moldus ont depuis de nombreuses années fabriqué des jupes masculines, et c'est donc vêtu de la sorte que Mr Aymslowe a participé à la réunion "comme tout homme soucieux de ses libertés". A la sortie de la réunion, Archie Aymslowe nous a livré ces quelques mots : « D’un point de vue vestimentaire, les moldus et les sorciers ne peuvent que s’unir dans ce même combat. Les excuses passéistes du Ministère sur la menace du secret du Monde Magique si les sorciers se promènent en robe sont de moins en moins recevables. Les moldus veulent eux aussi plus de liberté vestimentaire, et ces messieurs réclament le droit de porter des robes et des jupes. L’anatomie masculine n’est pas faite pour être oppressée par des pantalons. Nous aurions tort de ne pas les soutenir dans cette entreprise au seul motif que cette revendication vient des moldus. Nous allons unir nos forces pour qu’un jour, enfin, nous puissions nous vêtir comme nous le voulons et le plus confortablement possible. »
Si la jupe ou robe masculine devient une norme acceptable chez les moldus, nul doute qu’il ne sera plus impossible pour les sorciers de se fournir des robes adaptées à leur morphologie, et enfin de pouvoir se mouvoir confortablement, quel que soit le public. Une vraie avancée pour le droit des hommes.
En effet, Mr Aymslowe a été aperçu la semaine dernière dans une réunion publique de la Société des Sorcières en Détresse, sur le thème de l’inégalité financière entre sorcières et sorciers. Son discours sur l’inégalité vestimentaire a, semble-t-il, fait mouche : « L’égalité Sorcière-Sorcier ne passe pas uniquement par une amélioration de la condition féminine, mais également par une amélioration de la vie des sorciers. S’ils se sentent opprimés par les pantalons, qu’on leur donne le droit d’être en robe ! » s’est exclamée Millie Bryan à la sortie de cette réunion.
Archie Aymslowe revendique depuis toujours le droit de s’habiller en robe, comme les sorcières. Désormais, au lieu d’appuyer sur le levier « Les Moldus ne doivent pas Nous les Briser » (ancien slogan du mouvement), il oriente habilement son discours sur une égalité des sexes en terme vestimentaire. Mais pas que.
Hier soir, Mr Aymslowe a rencontré des homologues moldus qui militent eux aussi pour l’acceptation de la robe masculine. La rencontre s'est faite sous le sceau du secret magique, néanmoins en jupe. Les grands créateurs de mode moldus ont depuis de nombreuses années fabriqué des jupes masculines, et c'est donc vêtu de la sorte que Mr Aymslowe a participé à la réunion "comme tout homme soucieux de ses libertés". A la sortie de la réunion, Archie Aymslowe nous a livré ces quelques mots : « D’un point de vue vestimentaire, les moldus et les sorciers ne peuvent que s’unir dans ce même combat. Les excuses passéistes du Ministère sur la menace du secret du Monde Magique si les sorciers se promènent en robe sont de moins en moins recevables. Les moldus veulent eux aussi plus de liberté vestimentaire, et ces messieurs réclament le droit de porter des robes et des jupes. L’anatomie masculine n’est pas faite pour être oppressée par des pantalons. Nous aurions tort de ne pas les soutenir dans cette entreprise au seul motif que cette revendication vient des moldus. Nous allons unir nos forces pour qu’un jour, enfin, nous puissions nous vêtir comme nous le voulons et le plus confortablement possible. »
Si la jupe ou robe masculine devient une norme acceptable chez les moldus, nul doute qu’il ne sera plus impossible pour les sorciers de se fournir des robes adaptées à leur morphologie, et enfin de pouvoir se mouvoir confortablement, quel que soit le public. Une vraie avancée pour le droit des hommes.
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