Non, vous comme moi n'avons aucune envie de nous attarder sur cette dernière information.
Aussi passons plutôt au thème principal de notre article : la création du mythe des Zombies et ses origines sorcières pour ensuite nous pencher sur l’interprétation moldue.
Inferi, du latin "les enfers" et d'inferus signifiant "inférieur" ont vu le jour il y a de cela bien longtemps. Créé ou ressuscité, selon le terme qui convient le mieux à chacun, l'inferi désigne une personne morte, revenue à la vie à la suite d'un sort jeté par un sorcier expert en magie noire.
Si ces créatures ont traversé les âges, il n'en est pas de même pour l'incantation à l'origine de leur calvaire et c'est peut-être là le seul point positif de leur triste vie. Ou non-vie.
Fascinés par la mort, comme peut l'être toute créature mortelle et comme nous le sommes certainement nous aussi, les moldus se sont emparés des inferis. Ce, probablement après une rencontre fortuite avec l'un d'entre eux il y a bien des siècles, lorsque notre secret était moins bien gardé.
Ils en ont tout d'abord fait un être assez similaires aux inferis, évoquant des cadavres sortis de leurs cercueils et incapables de la moindre réflexion. En plus d'aimer la chair fraîche et de chercher à manger ses victimes par tous les moyens possibles, le zombie est particulièrement contagieux puisqu'une morsure ou une éraflure provoque la douloureuse transformation en zombie.
La fascination morbide des moldus pour ces morts-vivants n'est pas si récente puisque le tout premier film, White Zombie est sorti en 1932. De l'inferi, le zombie a aussi gardé son côté dangereux mais lent à se déplacer. Cependant, alors que les inferis avaient été créés dans le but d'être corvéables à merci par le sorcier les ayant rappelés de la mort, les zombies moldus sont souvent désorganisés et sans chef, ce qui les rend plus patauds.
Mais entre inferis et zombies, la frontière est bien mince. Le point le plus important restant certainement celui-ci : si les moldus sont fascinés par le mythe des non-morts, nous, nous savons que les Inferis sont bien réels. Et qu'ils sont bien loin de manger du tofu*.
*Allusion au roman New Victoria de Lia Habel