Sorcière Hebdo : Mr. Smith, vous interprétez le rôle principal du Professeur Cooper sur la première chaîne sorcière. Comment vivez-vous ce succès ?
Derek Smith : Vous savez, le succès, je n’y pense pas. J’essaye juste d’être à la hauteur du travail que me confie le réalisateur, Charles Reinsorcel. C’est à lui que revient ce succès. Moi, je ne fais qu’interpréter le rôle qu’il me demande. Je ne suis qu’une image, pas le concepteur-génie de la série!
SH : Mais votre vie a forcément changé depuis la diffusion de la série. On doit vous reconnaître dans la rue, vous devez être beaucoup sollicité par d’autres productions…
DS : On ne me sollicite pas tant que ça, en fait. Les gens s’imaginent que c’est parce que l’on voit notre tête partout que l’on est inaccessible et que l’on refuse toute proposition. C’est faux. J’étudie chaque proposition de contrat et d’interview. Je les choisis en fonction de mes envies, pas en fonction du budget ou de l’image que cela va m’apporter. C’est ainsi que j’ai accepté de poser pour une marque de jean (NDLR : pantalon souvent porté par les moldus) qui débutait. J’ai trouvé leurs produits tellement fun que je ne pouvais pas refuser leur proposition!
DS : Mais ça m’est égal. Les gens ont tendance à oublier que je ne suis pas le professeur Cooper. Ce n’est qu’un rôle! Et moi, j’aime les jeans, donc j’en porte.
SH : Revenons à Professeur Cooper : pouvez-vous nous parler de la deuxième saison ?
DS : L’intrigue est toujours tenue secrète, mais je peux vous dire que le professeur Cooper aura du fil à retordre avec le professeur Samson. Son fils, Ryan, va également refaire irruption dans sa vie. Et pour finir, il est possible que le professeur Cooper trouve enfin l’amour...
SH : En parlant d’amour, avez-vous quelqu’un à vos côtés ?
DS : Je sentais la question venir… (Il affiche un large sourire)
SH : Oui, et toutes nos lectrices sont impatientes de savoir…
DS : Bon, alors si toutes vos lectrices sont impatientes… Oui, je suis toujours un cœur à prendre. (L’acteur est toujours très souriant)
SH : Quel est votre style de femme ?
DS : Je n’ai pas de critères particuliers. Je veux juste une femme gentille que je retrouverai le soir après ma journée de travail. Une femme qui comprend mon rythme de folie lorsque je suis en tournage, mais aussi les périodes moins actives.
SH : Une rumeur dit que vous avez déjà été tenté d’habiter dans des quartiers moldus. Est-ce vrai ?
DS : Oui, c’est vrai. J’aime leur façon de s’habiller et leur ingéniosité. Vous imaginez : ils n’ont pas de baguette magique ! Alors ils doivent tout faire avec leurs mains. C’est tout un savoir-faire ! Mais finalement, je me suis rendu compte que ce n’est pas pour moi. Je ne suis pas assez doué pour vivre comme un moldu. Et puis, j’aime trop être un sorcier !
SH : Mais pourtant, vous n’avez plus rien à prouver à vos fans. Vous êtes doué pour la comédie, vous êtes beau et en plus, vous n’avez pas la grosse tête : vous êtes vraiment l’homme parfait !
DS : Vous savez, quand vous avez écumé les castings pendant des années, que vos interlocuteurs ne vous regardaient même pas dans les yeux et se contentaient d’un «non, ça ne va pas» d’un air dégoûté, vous avez peu de chances de prendre la grosse tête par la suite. Quant à mon corps, il n’a rien d’un miracle. Je fais trois heures de sport par jour, quels que soient mes horaires de tournage. Cela me fait parfois de longues journées, mais cela me permet d’entretenir ma forme.
SH : N’avez-vous pas peur que Professeur Cooper vous ferme des portes ? Comme le cinéma, par exemple.
DS : Cette question est très intéressante. Je ne sais pas si je peux vous le dire, mais figurez-vous que je prépare un concert avec mon groupe de rock.
SH : Vous avez un groupe de rock !? Je ne l’aurais jamais imaginé !
DS : C’est justement pour ça que j’ai voulu regagner mon groupe de rock rapidement après le Professeur Cooper. Pour ne pas m’enfermer dans une étiquette. Donc au mois de novembre, je devrais normalement monter sur scène. D’ailleurs, j’espère que vous viendrez ! Je vous enverrai des places.
SH : Avec grand plaisir ! Mais sinon, pour le cinéma…
DS : Oui… Pour continuer dans la suite de mon raisonnement, je ferai autant de choses que possible et j’irai là où on ne m’attend pas : télévision, cinéma, théâtre, musique… C’est aussi ça le métier d’acteur : interpréter différents personnages. Et ma vie est une succession d'événements. En ce moment, c’est la télévision, demain, ce sera la musique, et après-demain, peut-être le cinéma. Donc, non, je n’ai pas peur que le Professeur Cooper me ferme des portes.
SH : C’était un grand plaisir d’échanger avec vous Mr Smith. Nous espérons vous voir ou vous entendre très prochainement.
DS : Tout le plaisir était pour moi. (il affiche toujours un sourire ravageur)