D'excellentes nouvelles pour les recherches menées par le CLAFOUTIS (Centre Lagunaire d'Archéologie des Fonds Obscurs Ultramarins Toujours Insondés ou Secrets) ainsi que pour les fonds marins ! Afin de grandement augmenter la superficie de leurs zones de recherche et de diminuer la pression sur les chercheurs, le directeur du centre a proposé un échange de bons procédés avec différents clans d'êtres de l'eau tout autour du globe. En effet, suite à la difficulté que pose la spécificité de leur terrain ainsi que la récente étude de la toxicité de l'usage des Branchiflores à long terme, Mr Ernest Lophius, en charge du centre depuis un plus de quinze ans, a conclu des accords particulièrement cordiaux la semaine dernière qui ont été vivement acclamés par les amateurs d'artefacts historiques anciens ainsi que les magi-écologistes présents lors de la signature.
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Lors des B.U.S.E. 2017, la moyenne a baissé! À quoi cela est-il dû? Sorcier de Soir vous expose deux hypothèses. La modification des coefficients : une bonne idée ? Il y a deux ans, le Ministère de la Magie avait annoncé sa volonté de modifier les coefficients de certaines matières à Poudlard. Le Ministère souhaitait baisser les coefficients de la botanique au profit de l’Histoire de la Magie. Si le changement n’a eu lieu que pour ces deux matières, le remaniement a fait couler beaucoup d’encre ! Karl Grant, secrétaire à l’Enseignement scolaire magique, s’était alors justifié : « Par les temps qui courent, et étant donné notre Histoire, il vaut mieux insister sur cette matière afin que les étudiants intègrent dès leur plus jeune âge pourquoi il faut combattre contre les Forces du Mal ». Une initiative critiquée par beaucoup de parents d’élèves qui jugent au moins aussi important de connaître la botanique que notre passé sorcier, car il faut connaître la botanique pour préparer les potions. Argument balayé d’un revers de main par les politiciens estimant qu’il suffit d’acheter les ingrédients et de suivre le livre d’instructions. À la vue de ces informations, il paraît facile d’évoquer cet argument comme la conséquence de cette baisse de régime – surtout lorsque l’on sait que la botanique est une manière particulièrement affectionnée par les élèves, contrairement à l’Histoire de la Magie. Des professeurs moins bien formés ? Autre hypothèse évoquée : des enseignants moins bien formés à superviser une classe. Si la rigueur a toujours a été de mise à Poudlard, la gestion du comportement des élèves a été de moins en moins étudiée lors des formations des instructeurs. Le professeur de botanique Neville Londubat révèle : « On n’a pas vraiment eu d’indications pour apprendre à gérer les conflits avec les élèves. C’est une véritable carence pour nous aujourd’hui avec tous ces étudiants qui nous testent ». Ainsi, si les enseignants sont toujours plus performants dans leurs matières respectives, la plupart sont incapables de diriger une classe. Difficile donc pour les étudiants de rester attentifs en cours avec des camarades dissipés. Imposer une formation pédagogique aux professeurs en poste ou désirant accéder au métier mériterait réflexion. Une idée lancée il y a plusieurs années déjà, mais qui a toujours été prise de haut par nos structures gouvernementales. Perçue trop souvent comme "superflue" ou même "trop moldue", cette méthode pourrait pourtant être une solution accessible et simple à un problème trop longtemps ignoré. Et vous, quelle est votre théorie sur les résultats catastrophiques des B.U.S.E ? Cette année du 6 au 12 avril se tenait la cinquième édition du congrès consacré à la magi-écologie. Chercheurs, écrivains, artistes, hommes politiques entre autres se sont donc rendus à Stavanger, en Norvège, où conférences, activités et expositions montraient différents aspects de cette nouvelle facette du monde magique. Accessibles à tous, même aux enfants, cette édition a été couronnée de succès avec plus d’un millier de sorciers qui ont fait le déplacement, afin d’entendre parler de l’écologie du monde magique, de la façon de la protéger pour les générations futures. Notre reporter sur place a ainsi pu profiter d’une soixantaine de conférences, d’une trentaine d’activités ainsi que de soirées thématiques, de rencontres et débats, ainsi que de multiples tables rondes présentant les toutes dernières innovations dans le champ de l’écologie magique. Voici ce qu’on a pu retenir de cette édition. Si vous avez jeté un œil du côté des Moldus récemment, vous n'avez pas pu passer à côté de la nouvelle mode du moment : les Zombies ! Comme toutes les modes, elle se trouve déclinée en de multiples variations. Audiovisuelle telle les séries télé comme Walking Dead, les films comme World War Z ou, de façon plus gentillette et romantique Warm Bodies. Littéraires aussi comme le prouve la série de romans de David Wellington, Zombie Story ou le mignon J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré !) d'Adam Selzer. Certains anciens romans du XIXème siècle ont même été remis au goût du jour tel le mythique Orgueil et Préjugés de Jane Austen rebaptisé Orgueil, Préjugés et Zombies par Seth Grahame-Smith dont une adaptation filmique devrait même bientôt voir le jour. Dansant sur le filon, des œuvres plus hétéroclites ont jailli et notamment un Guide de survie en territoire zombie par Max Brooks. Les Moldus allant toujours jusqu'au bout lorsqu'il s'agit de leur nouvelle passion, les enfants se voient eux aussi gratifiés de leur part de zombies. C'est ainsi qu'ils peuvent faire la connaissance de Neighthan Rot dans le dessin animé Monster High. Neighthan étant le fils d'un zombie... et d'une licorne... Non, vous comme moi n'avons aucune envie de nous attarder sur cette dernière information. Aussi passons plutôt au thème principal de notre article : la création du mythe des Zombies et ses origines sorcières pour ensuite nous pencher sur l’interprétation moldue. Abigail McConnell est une sorcière brillante, magianthropologue diplômée de Poudlard, puis de l'Université de Sorcellerie de Salem. Après plusieurs années à étudier pour son diplôme la magie spécifique des Inuits, elle a décidé de poursuivre sa plongée culturelle dans les sorcelleries du monde entier et a entamé un long voyage dans les villages sorciers les plus retirés et secrets de la planète afin d'assouvir son éternelle curiosité de nos contemporains sorciers. Pour le plus grand bonheur de la rédaction de Sorcier du Soir et le vôtre, la professeure McConnell a accepté de publier dans nos pages une partie de ses carnets de recherches, écrits au fil de ses pérégrinations. Vous trouverez ci-dessous un extrait de sa fascinante découverte du Village du Ngorgongoro, point de rencontre de nombreuses tribus sorcières du Kenya et de la Tanzanie situé au pied du massif du même nom, au sud-est de la légendaire plaine du Serengeti. "10 octobre 2016. Cela fait seize jours maintenant que je suis arrivée au Ngorongoro et j'ai enfin le temps de reprendre ma plume. Mwenye, mon hôte, est toujours aussi charmant. il avait semblé très intrigué par ma requête lors de nos premiers échanges de hiboux mais le voyage s'est très bien déroulé et l'accueil était parfait. Le dépaysement est grand par rapport à mes dernières semaines passées à Manhattan. Le Ngorongoro est un hameau en comparaison. Il est difficile d'en estimer la population car celle-ci est en mouvement constant : très peu de gens habitent réellement sur place, la plupart ne font que y passer. Dans l'ensemble, j'estimerai néanmoins à une soixantaine les gens y résidant en permanence - Mwenye étant l'un d'entre eux. Si je jetais un oeil à l'extérieur, je pense que je verrai toutefois une dizaine de fois ce nombre de personnes. Uniquement des sorciers, bien entendu, et éventuellement quelques rares moldus membres de la famille d'autres sorciers. Le Ngorongoro est aussi bien caché que n'importe quel bâtiment sorcier anglais ou américain : les moldus qui y passent ne distinguent que la fin des collines et le début de la savane, sans aucun signe de l'ensemble du village ni des nombreuses personnes qui s'y trouvent." |
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